L’info est omniprésente ces jours-ci et nous crève les tympans, nos politiques se décideraient à « agir » pour lutter contre le gaspillage alimentaire. Qu’est-ce que le « pacte national anti-gaspi » de Guillaume Garot va faire changer (si il passe) ? La réponse en quelques points :
– Il sera possible de violer une propriété privée (supermarché) pour faire une récup’ ! C’est ce qu’il y a marqué page 71 et ça, c’est assez fou !!
– Les supermarchés (supérieur à 1000 m²) auront l’obligation de donner leurs invendus / invendables aux associations qui en feront la demande (validé par le Sénat cette semaine via la loi Macron). Associations qui ne pourront jamais tout absorber, vu leurs moyens logistiques et humains. Les grandes surfaces pourront se féliciter, le cœur sur la main, avec des chiffres en progression et peindre leur enseignes en vert. On ne règle pas le problème de surproduction, vous vous en doutez…
– Les GMS seront toujours défiscalisées à hauteur de 60% de leur dons dans la limite de 0.5% de leur chiffre d’affaire (il faut toujours inciter à la croissance…). Si les GMS ne peuvent pas ou ne veulent pas donner, les denrées iront dans des presses hydrauliques (adieu la récup’) pour être acheminées vers des centrales pour créer du « bio-gaz » avec ces « bio-déchets » dans la nouvelle « économie circulaire ». Les mots à la mode sont lâchés et ça craint un max… On nous fait croire que les nouvelles directives sont vertueuses or on rajoute des problèmes au problème initiale de gâchis.
– Il y aura désormais une interdiction formelle de javelliser les denrées jetées. Tant mieux, même si ça n’est plus vraiment monnaie courante.
Le pacte est désormais dans les mains du ministère de l’écologie (Ségolène Royal) et de l’agriculture (Stéphane Le Foll). Son étude et application prendra du temps…
Glaneurs, glaneuses, rangez vos habits de récup’ discret et sortez vos tutus roses ! Ce soir c’est récup’ dansante !